Mahakala :

Une divinité courroucée, protecteur du dharma; émanation de Tchènrézi.

Mahamoudra :

Littéralement "Grand Sceau ou Grand Symbole". Voie spirituelle propre à l'Ecole Kagyupa dans laquelle les phénomènes sont reconnus comme étant le symbole de l'esprit dont l'essence est vide, la nature luminosité et la manifestation inconcevable.

Mahasiddha :

Yogi tantrique parfaitement accompli.

Mahayana :

"Grand Véhicule". Ensemble des enseignements du Bouddha fondés sur la vacuité et la compassion dans lesquels le pratiquant ne vise plus à la seule libération personnelle su samsara, mais à celle des tous les êtres sans exception. Cette capacité est l'éveil ultime de tous les bouddhas. (voir aussi hinayana)

Maitreya :

Le Bouddha à venir.

Mala :

Rosaire composé de 108 perles dont on se sert pour la récitation des mantras.

Mandala :

Diagramme circulaire symbolisant l'univers entier; le palais d'une déité de méditation, émanation de la sagesse de cette déité. Au figuré, notre environnement vu comme le reflet de notre état d'esprit.

Mani :

Abréviation par laquelle on désigne le mantra de Tchènrézi OM MANI PÉMÉ HOUNG.

Manjoushri :

Le Bodhisattva de la sagesse omniprésente.

Mantra :

Parole ou formule sacrée possédant un pouvoir de purification et de réalisation spirituelle.

Marpa : (1012-1096)

Disciple de Naropa et maître de Milarépa. Maître accompli et grand traducteur, il rapporta d'Inde de nombreux tantras et implanta au Tibet les enseignements de l'école Kagyupa.

Méditation :

Exercice consistant à accoutumer l'esprit à une perception plus large et plus précise de la réalité jusqu'à ce qu'elle soit vue directement. La méditation est la phase ultime de la pratique et représente l'intégration définitive de la compréhension, acquise par l'écoute et la réflexion.

Milarépa : (1040-1123)

Disciple illustre de Marpa réputé pour sa pratique yoguique intense, sa dévotion au gourou, son éveil parfait en une vie et ses innombrables chants de réalisation spirituelle.

Mondes :

Monde conditionné : c'est le samsara, le devenir où se perpétue le cycle des renaissances et des morts au travers des différents états d'existence traditionnellement classé en six mondes :

Mondes inférieurs (trois) : Les enfers, le monde des esprits avides et celui des animaux.

Mondes supérieurs (trois) : le monde des hommes, celui des demi-dieux et celui des dieux. Les mondes sont regardés comme inférieurs ou supérieurs non à partir d'un jugement de valeur arbitraire, mais en considération de la quantité de souffrance qui y est expérimentée.
Seule une renaissance humaine peut offrir la possibilité d'une pratique spirituelle permettant de se libérer de ce cycle, de réaliser l'obtention du nirvana, "l'au-delà de la souffrance".

Motivation :

Plusieurs motivations peuvent nous conduire vers la pratique du dharma, comme l'obtention d'un certain bonheur en cette vie ou de la libération pour nous-mêmes. On considère toutefois dans le mahayana que la motivation la plus haute est le désir d'atteindre l'éveil afin de devenir capable de sortir tous les êtres de la souffrance et de tous les établir dans le bonheur authentique et définitif de l'état de bouddha.

Moulin à prière :

Cylindre rempli de mantras que l'on fait tourner dans le but de répandre sur les êtres la bénédiction qui en émane.

Moudra :

Geste, symbole.
1. geste symbolique accompagnant un rituel, expression
    physique d'une séquence de méditation développée dans
    l'esprit,
2. nom des attributs des divinités du vajrayana
3. expression symbolique désignant la manifestation telle qu'elle
    apparaît à la conscience purifiée.